Mon sang grésille
en chassant
l’obscurité
Un torrent de nacre caresse mes traits déchirés, ton souffle cicatrise les rides de mon passé, les pruniers de tes yeux s’accrochent à mes pieds violacés.
Puis le Silence. Solitude. Déportée.
Brûlée vive. Papiers effeuillés, éclaboussés de comètes du soleil. Digne de trahison sournoise.
L’odeur de la rosée d
é
g
r
i
n
g
o
l
e
sur ma page meurtrie,
La brume, épuisée, soupire un ciel parfumé d’étoiles flétries.
Puis la Renaissance. Réjouissance. Acclamée.
Les reflets de tes doigts nous recouvrent de neiges éternelles, nos vies floconneuses s’enlacent sur la portée de ton violon, nos poumons utopiques se teignent de ruisseaux de miel.
Une feuille de paulownia v
i
r
e
v
o
l
t
e
près des nuages,
Le rire du jasmin résonne à chaque page que tu tournes.
Une lettre. Simple lettre. L’ivre lettre.
Arrachée dans le passé des Hommes
Héritière omnisciente
d’ EspErancE
In xistant .
Poème publié dans l'Anthologie de Poésie en liberté en 2014, Le temps de cerises,
mention spéciale du jury catégorie "étudiants de France".
Nour CADOUR tous droits réservés.
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