Le soleil est fauve Sous la rumeur de la tempête qui approche. Le silence, nombril creux au cœur des rues, S’agite dans la paume des regards épuisés. Peut-on découdre les testaments des visages au nom d’un pays ? Peut-on détruire l’écorce des esprits au nom d’une bataille ? La liberté hisse la vie Sous le ventre de la nuit Accoudé aux étoiles. Le printemps,
Perdu,
Gémit dans les râles de l’horizon, Bourré de sens interdits. L’avenir s’effrite Sous les vergetures du temps, Le bonheur s’impatiente D’être encore en vie.
Nour CADOUR, tous droits réservés
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